jeudi 29 avril 2010

L'aide pour convatre la faim


Le video ci-dessus nous parle du seisme d'Haïti, arrivé en janvier de cette année 2010.
L'Ordre de Malte apporta alors, et apporte toujours, de l'aide humanitaire urgente.

Près d'un milliard de personnes souffrent de faim au monde et des milliers en meurent, ces chiffres nous peuvent faire mettre en questions si lón ne fait quelque chose pour aider ses personnes défavorisées. Est-t-il suffisant une aide d´urgence ou faut-il insister avec l'aide au développement à long-terme pour améliorer leur vie?

L'aide internationale:

Le constat de l'augmentation du nombre de personnes sous-alimentées dans la plupart des pays en développement invite à s'interroger sur l'efficacité des moyens d'action mis en oeuvre par la communauté internationale.

L'aide alimentaire est versée, d'une part, par les Etats les plus riches, sur une base bilatérale, dans le cadre des engagements fixés par la convention de Londres, d'autre part, sur une base multilatérale, principalement par le
programme alimentaire mondial(PAM) institué en 1961. Le PAM a pour vocation essentielle de fournir l'aide alimentaire d'urgence et l'appui logistique nécessaire (70 % des ressources du PAM) ainsi que de mettre en oeuvre des projets de développement destinés à prévenir les crises alimentaires. En outre, en collaboration avec la FAO, le PAM doit assurer la coordination de l'action de toutes les institutions du système des Nations unies pour la sécurité alimentaire. Le budget repose sur des contributions volontaires d'environ trois milliards de dollars pour trois ans. Les Etats-Unis, la Communauté européenne, le Japon, le Canada et les Pays-Bas constituent les principaux contributeurs.(1)

Aide d'urgence:

Une grave urgence alimentaire peut être causée par des calamités naturelles - comme les inondations, les sécheresses ou les tremblements de terre. Chaque année, les conflits armés contraignent des millions de personnes à fuir leurs logements et leurs fermes, les mettant à risque de famine. Ou encore, cela peut être une longue série de catastrophes qui porte à la crise alimentaire.

Lorsqu’un pays est confronté à une urgence alimentaire, quelle qu’en soit la cause, la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM) travaillent ensemble pour comprendre quel type d’assistance est nécessaire et où.(2)

Un pays riche peut apporter à un autre pays victime de faim conjoncturelle une aide utile. A court terme, une aide alimentaire permet de secourir la population et de la remettre sur pieds afin qu’elle puisse entreprendre les reconstructions dues à la catastrophe naturelle.

Seulement, l’aide humanitaire qu’offrent toutes les ONG (Organisation Non Gouvernementales) ne favorise pas la population, ni le développement du pays au long terme. Ce sont souvent des aides qui ne règlent le problème que provisoirement. De plus, l’aide humanitaire doit tenir compte des habitudes locales. Envoyer des tonnes de blé éxedent des pays riches vers le pays dont la population se nourri essentiellement de riz par exemple est néfaste.

ans négliger leurs efforts et la bonne volonté, les ONG par leur secours aux populations, déresponsabilise les dirigeants politiques des pays en difficultés. Aujourd’hui colmater les brèches dessert au lieu d’avantager. C’est le système qu’il faut changer et non se contenter de recoller les morceaux après chaque crise alimentaire. Les responsables politiques doivent assumer la faille du système économique des pays pauvres.(3)

Aide à long terme au développement:

L'aide alimentaire dans un contexte de développement constitue un moyen d'aider à moyen et long terme les populations vulnérables à se doter d'actifs et à devenir autonomes, éléments essentiels d'un développement durable à plus long terme. Ainsi, il existe des programmes de protection qui aident les populations vulnérables à maintenir leurs moyens de subsistance et à les améliorer à la suite de graves épreuves telles qu'une mauvaise saison de récoltes. On peut gérer cette aide grâce à des stratégies de protection sociale portant, par exemple, sur la distribution de l'aide alimentaire, les programmes « vivres contre travail », les bons alimentaires, les transferts de fonds et les programmes alimentaires destinés aux écoliers. Ces programmes fournissent aux enfants d'âge scolaire souffrant de malnutrition des repas nutritifs et leur permettent d'emporter à la maison des rations alimentaires qui incitent les parents à continuer de les envoyer à l'école.(4)

Il n'y a acunne doute de que cette situation est insoutenable pour tous et chacun doit aider, mais il faut aussi un aide internationale des gouvernement pour que ces pays puisent se développer et lutter eux-mêmes contre la faim et prévenir des possibles famines.

BIBLIOGRAPHIE

(1)SITE: AGORA

CONSUTATION: 29/04/10

DISPONIBLE: http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Faim

(2)SITE: FAO

CONSUTATION: 29/04/10

DISPONIBLE: http://www.fao.org/kids/fr/emergencies.html

(3)SITE: Armenian

CONSUTATION: 29/04/10


(4)SITE: ACDI

CONSUTATION: 29/04/10


VIDÉO:

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